G – Divers – La presse
- G1. Robert Brasillach a donné ses premiers articles au Coq catalan, à La Tribune de l’Yonne (où il a assuré une rubrique hebdomadaire pendant deux ans) et à L’Intransigeant. Il a également collaboré à L’Etudiant français (1930), à La Revue française (1930-32), à Candide et à Ric et Rac. Il est ensuite devenu chroniqueur littéraire à L’Action française, où Henri Massis l’a fait entrer, et où il publiera régulièrement des articles de juin 1931 à novembre 1939.
- G2. A partir du 13 juin 1936, Brasillach a collaboré régulièrement à Je suis partout, hebdomadaire publié chez Arthème Fayard dans lequel il n’avait publié auparavant que trois articles (28 novembre 1931, 6 février et 2 avril 1932). Il en est devenu le rédacteur en chef un an plus tard, le 21 juin 1937, sous la direction de Pierre Gaxotte. Mobilisé au début de la guerre, il y fait encore paraître une vingtaine d’articles entre septembre 1939 et juin 1940, date à laquelle il est fait prisonnier. Libéré de son Oflag fin mars 1941, il reprend sa place à Je suis partout, qui a repris sa publication le 7 février 1941, et y signe désormais la plupart des éditoriaux, soit sous son nom, soit sous le pseudonyme de Jean Servière. Le 17 décembre 1942, il est nommé administrateur de la société éditrice du journal. Il tient par ailleurs, jusqu’en 1943, une rubrique littéraire dans Le Petit Parisien.
Brasillach a quitté Je suis partout en août 1943, après un dernier article intitulé « La LVF a deux ans » (27 août 1943). A cette date, doutant de plus en plus de la victoire des puissances de l’Axe, il ne souhaite plus cautionner la propagande allemande. Il donne alors, en alternance avec Pierre Drieu La Rochelle, des éditoriaux à l’hebdomadaire Révolution nationale, dirigé par Lucien Combelle, et (jusqu’en août 1944) des articles au quotidien L’Echo de la France, dirigé par Georges Gilbaud, époux de Maud de Belleroche. Il tient également la rubrique théâtrale de La Chronique de Paris, revue littéraire mensuelle fondée en novembre 1943 par Henry Jamet, à laquelle collaborent aussi Marcel Aymé, André Thérive, Marcel Jouhandeau, Paul Fort, Ramon Fernandez, Jean Anouilh, Michel Mohrt, Jacques Chardonne, Pierre Drieu La Rochelle, Jean de La Varende, etc. Dans le 9e et dernier n° de cette revue, daté de juillet 1944, il fera l’éloge de Huis clos, la pièce de Jean-Paul Sartre.