F – Théâtre
Bérénice, pièce dont le texte fut pour l’essentiel rédigé par Brasillach en août-septembre 1940, a été représentée pour la première fois aux Arènes d’Avenches, en Suisse, les 25, 27 et 28 juillet 1957. L’initiative en revient à la présidente des Arènes, Marie-Madeleine Doleires (décédée en 1962). La mise en scène était de Raymond Hermantier et Alice Cocéa. La reprise de la pièce à Paris, au Théâtre des Arts, le 15 novembre de la même année, sous le titre de La reine de Césarée et toujours sous la direction d’Alice Cocéa, suscita de très vives protestations dans les milieux de gauche. Dès le 18 novembre, suite à des manifestations organisées par le Comité d’action de la Résistance, la direction du théâtre décidait l’arrêt des représentations publiques.
La reine de Césarée fut ensuite reprise au Théâtre moderne, dirigé par Anne Carrère, à partir du 15 mars 1973, dans une mise en scène de Jean-Laurent Cochet, avec Bernard Giraudeau, Pierre Vaneck et Jacqueline Gauthier dans les rôles principaux.
Elle a également été jouée à Rome, le 9 mai 1964, par la compagnie du Théâtre d’Avant-Garde, qui en avait transposé l’intrigue à l’époque contemporaine.
Un spectacle intitulé Le procès de Robert Brasillach, dirigé par Yvan Romeuf, a été présenté en juin 1975 au Théâtre Daniel Sorano de Vincennes, dans le cadre d’un festival organisé par Daniel Benoin. Les principaux textes étaient tirés des minutes du procès, avec des extraits du » Jugement des juges » et des Frères ennemis
Depuis 2015 « La Reine de Césarée » est jouée tous les ans au théâtre du Nord-Ouest